Les absents ont-ils toujours tort?

Pourquoi faut-il parfois être malade pour se rendre compte de la chance d´être en bonne santé ?!

Cela fait à peine quelques jours que nous sommes victimes de ce mauvais état grippal et pourtant, j’ai l’impression que ça fait des lustres ! Hier, au moment du départ j’ai soulevé mon sac pour le mettre sur mon dos et là, mon Dieu que ce fût lourd! C’est comme si on me l’avait lesté de 5 kilos pendant la nuit. Puis vînt le départ à proprement parlé. Quelle horreur !

Aucune motivation si ce n’est l’envie d’arriver rapidement. Ce qui me frustrait le plus et qu’habituellement, quand tout va bien, l’étape Sahagùn – Mansilla de las Mulas (36 kms) est ma préférée du Camino. Je l’attends toujours avec une certaine impatience, pour ne pas dire une jouissance. J’adore faire cette étape en été, particulièrement quand il fait très chaud. Je m’arrange pour démarrer de Sahagùn vers 10 heures, histoire d´être en plein coeur de La Meseta quand le soleil est au zénith. C’est toujours une expérience extraordinaire! C’est jamais facile, il y a des hauts et des bas. Le doute vient parfois s’installer… mais au final, chaque fois c’est tout mon être qui se réjouit. Excepté cette année, où j’ai d’abord eu la sensation d’avoir raté mon rendez-vous. Avant de de me raviser, de calmer mon ego et de me dire que de toute façon, le soleil aussi était absent. Et la bonne nouvelle est qu’avec la guérison, il est de retour dans mon esprit.

Encore une leçon à réviser, sans doute…

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