Depuis que nous avons dépassé la borne des 100 Km, de nouveaux peregrinos sont apparus sur le chemin. Des marcheurs avec de petits sacs à dos. Ils arrivent en autobus et marchent en groupe de 5 à 10 personnes. C’est bizarre, c’est comme s’ils me dérangaient sur le chemin dans mon intimité. Ils bavardent fort et tout le temps. Moi je veux le silence, j’ai besoin du silence. Deux réalités qui se côtoient, deux solitudes. Le chemin est à tout le monde selon Mahdi et il a raison. Il n’en demeure pas moins que le changement est brusque et brutal. Je m’aperçois après plus de 800 Km de marche que le chemin est pour moi plus qu’une promenade du dimanche. Le chemin m’offre la possibilité d´être hors de mon monde connu. Il est nouveau et plein de coïncidences et d’imprévus. La venue de nouveaux peregrinos perturbe la suite du chemin mais ne changera pas ma perception de celui-ci. Je continue pour terminer dans trois jours. Nous serons sûrement plus nombreux à l’arrivée…
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Méta
Ta remarque est juste, Maurice, à-propos du comportement différent des touristes du camino ( comme je l’ai été) versus les peregrinos qui font tout à pied. D’une certaine manière, j’ai vu le camino alors que toi, Maurice, tout comme Mahdi et les peregrinos, vous vivez le camino. Des échanges intéressants et prometteurs à ton retour. Peut-être que ce dernier 100 km sera un peu dérangeant pour toi mais je ne crois pas que ca te sorte de cette bulle que tu t’es construite au long de tous ces km.
Ca va prendre quelques bouteilles de vin !
Tu touches au but, Maurice. Ca me fait un petit quelque chose. Une belle réalisation de ta part. Chapeau.
Salutations respectueuses.
Jean-Marc Brien
Salut Jean-Marc,
Intéressant ton message. J’ai dit à Maurice que je vais, pour une fois, tenté de discuter avec des personnes parcourant les 100 derniers kilomètres, histoire de savoir quel regard elle portent sur nous les pèlerins au long cours.
L’heure de la réconciliation a sonnée !
Encore quelques grands pas et c’est une autre belle réussite probablement dans ta vie.
Continuez de nous épater.
Bonjour Mahdi et Maurice
Bravo, bravo et encore bravo pour ce grand chemin que vous avez fait et merci de nous avoir permis de vous suivre le long de ce beau chemin et des belles rencontres que vous avez fait – maintenant il est temps d’aller rejoindre les personnes qui attendent votre retour avec impatience
bon retour
Louise et Michel
Merci merci merci ! Le plaisir est partagé. Cela dit, l’aventure n’est pas terminée, nous vous réservons encore quelques surprises…
A bientôt !
Bonjour à tous,
Je reviens après une semaine en vacances en Turquie.
J’ avais moi aussi été gênée par ces pélerains avec des tout petits sacs.
Mais je vais vous raconter ce que j’ ai fait à Hospital de Condessa :
Le refuge n’ avait que 18 lits en 2007
J’ y été arrivée de bonne heure , il n’ y avait qu’ une autre personne ,quand s’est arrêté un véhicule .
Un monsieur est descendu et a étalé sur 12 lits, des sacs de couchage.
Dès que le véhicule est reparti, nous avons retiré les sacs et les avons empilés sur une chaise.
Au fur et à mesure que le temps passait, le refuge se remplissait et vers 17h30 ,il ne restait plus que 3 lits libres.
C’ est à ce moment là qu’ est arrivé un groupe d’ adultes bruyants.
Ils ont vite râlés en découvrant que les lits étaient occupés.
Les téléphones portables ont été sortis , le véhicule est revenu et a fait deux voyages pour transporter tout le monde, jusqu’ à ???
Les pèlerins mis au courant de ce que nous avions fait observaient la scène avec un sourire moqueur.
Ce n’ était pas bien, mais je ne me reproche pas d’ avoir fait ça.
Partis de St Jean Pied de Port nous faisons le chemin en 3 étapes. Donc jusqu’à Burgos « la partie physique » nous l’avons fait en 2009. « La partie spirituelle » – de Burgos à Astorga, (et un peu plus) c’était en avril 2010. Et pour 2011 il ne nous reste plus que à rentrer dans le domaine de l’anima (l’âme), pour reprendre vos mots. Mais en ce moment (pour les raisons que vous décrivez dans l’article plus haut) je pense ne pas aller au bout mais je préfère recommencer le chemin et faire le camino del Norte.
Enfin pour l’instant je lis pas mal de blogs et je me renseigne. Je marche aussi (très important l’entrainement !) chez moi dans les Alpes de Haute-Provence, d’ailleurs j’ai fait un blog sur le chemin vers Compostelle et Rome dans les Alpes de Haute-Provence. Bravo pour votre blog, je l’ai rajouté dans mes favorits pour y revenir de temps en temps ! (mon blog http://www.compostelle.alpes-haute-provence.fr)
Bonjour Greet,
Merci pour tes commentaires et tes infos. Je viens d’aller faire un tour sur ton Blog, je le trouve bien fait et plein d’infos intéressantes. A ce propos, je me suis permis de retoucher le lien que tu nous avais donné car il ne fonctionnait pas. 😉
Concernant la partie du GR 653 D, il s’agit de 145 km dans les Alpes de Haute-Provence, j’ai envoyé directement ton commentaire à Brigitte, et Roselyne, des amies qui souhaitent aller pérégriner de ce côté. Elles ont toutes deux fait plusieurs voies en entier, dont le Camino del Norte, si tu voulais à ton tour avoir des renseignements…
Et toi, es-tu – ou as-tu été – en contact avec des associations jacquaires ? Celle de Salon de Provence (Alpilles) ou de Grasse ? J’ai lu sur ton Blog des écrits concernant la transmission du Bordon. J’ai quelques amis qui ont participé à Europa Compostela. Peut-être avons-nous des amis ou connaissances en commun ?
Bonne journée !
Mahdi du Camino
PS : je me permets de te tutoyer… comme si on était sur le Camino. 😉
Merci, Greet et Mahdi .
Pour Greet, nous pouvons vous donner tous les renseignements possibles, du moins je l’espère!!pour le Camino del Norte, que j’ai fait avec Roselyne en 2006 . Au printemps .Superbe et très beau chemin, mais le plus difficile de tous ! Mais comme l’a dit, le mari de Roselyne, ma co-marcheuse: « Puisqu’elles l’ont fait » . Sans commentaire .