Je marchais en silence regardant le paysage défiler au fil de chacun des mes pas. Je me trouvais privilégié d’être là, conscient du moment présent. J’ai cherché dans des livres des réponses, voire des méthodes pour mieux saisir cette notion abstraite qu’est « le moment présent ». J’ai pris conscience en marchant, que le comment et le pourquoi ne me donneraient pas de réponse s’ils provenaient d’une source externe à moi. Je me suis posé la question. Je pense que l’accessibilité au moment présent dépend de la capacité de l’individu à éliminer les pensées chargées d’émotions provenant du passé. On ne peut espérer apprendre à le percevoir. Le moment présent « est » et il est hors du temps psychologique. Percevoir la réalité sans lien avec des évenements passés serait peut-être une façon de le vivre. Chaque moment vécu sera alors perçu comme du jamais vu, de la nouveauté. Notre capacité future à interragir avec des évènements en serait améliorée du fait de cette liberté de penser. Je continue à réfléchir sur le sujet. J’attends vos commentaires si cela vous intéresse.
Reflet de ma pensée
je ne reconnais point là le reflet de ta pensée ! La lumière n’a pas de reflet et cela ne ressemble en rien à une ombre ! Merci pour ce partage !
Merci
Ça prend des lustres pour comprendre cela. Mais beau texte; un romancier est né. Et le chemin en silence était extra pour goûter ce moment présent. Bonne route.
Merci Danièle
Je vois, Maurice, (je ne te connais pas) que ce chemin t’amène à réfléchir….intensément….ne pas oublier que l’on peut être dans le présent seulement dans la détente et la bienveillance envers soi-même….sinon cela reste pure spéculation mentale…
Je crois que tu as perçu que le présent se reconnait lui-même et n’a pas besoin de références extérieures. Mais souvent il est nécessaire de prendre un support extérieur…..la marche en est un…et cela crée un espace suffisant pour « être à l’instant »…..tu es en pleine méditation !!!
Quant au pourquoi et comment c’est quand même toi qui te pose la question, c’est donc à toi d’y répondre. Mais rien ne t’empêche d’écouter le point de vue des autres et de voir quelle résonnance cela peut avoir en toi. Après tu peux choisir librement.
Et d’autres fois ce n’est pas nécessaire, c’est comme une évidence, sinon, patience la réponse viendra…
Bonne route à vous deux
Merci pour cette réponse. Pourrait-tu me donner plus de détails sur ce que tu entend par » ne pas oublier que l’on peut être dans le présent seulement dans la détente et la bienveillance envers soi-même » . Maurice
C’est simple Maurice, il suffit d’accepter ce qui s’élève dans ton esprit, dans ton être, et je dis bien tout… bien sûr cela demande de ne pas faire de différence entre ce qui te paraît être bien ou moins bien…et surtout de ne rien rechercher de spécial…
Là est la vraie détente. Cela demande un minimum de bienveillance envers soi-même, c’est à dire d’accepter que ce qui s’élève n’est pas forcément ce que nous espérions représenter ou être….et de s’accueillir tel quel!
Quel challenge !!!
Lorsque l’on a accès à ce que nous sommes vraiment, et c’est pour moi une vraie bénédiction, c’est parfois ? souvent ? décevant….!!!
Nous nous imaginions tellement mieux que cela….avec des pensées bien plus positives…..c’est pourquoi nous avons l’esprit si agité…..notre esprit se croit en danger….
Tandis que lorsque nous sortons des sentiers battus et là c’est ton cas (tu perds tes repères habituels puisque tu n’es plus dans ton contexte habituel) tu peux avoir accès à cet espace qui est en toi et en chacun de nous et qui sait ce qui est juste.
Tu vas ainsi libérer ce qui est habituellement invisible pour les yeux…..(tiens, cela me rappelle une histoire ….!)
Tu peux plus difficilement mettre en place les mêmes stratégies, utiliser les mêmes cachettes. C’est ce qui va créer l’espace pour sentir, ressentir, expérimenter différemment…
C’est une grande opportunité qui ne peut se réveler qu’à celui qui accepte et coopère. Bien sûr cela ne vient pas du jour au lendemain. Il est nécessaire de s’entraîner, c’est comme tout.
L’attention à la respiration peut être un outil intéressant losrque l’esprit est trop en questions, agité. Revenir tranquillement à la respiration donne un lâcher prise, momentané, certes, mais libérateur d’espace sur le disque dur.
L’esprit se rebiffe souvent…..(Merd…..quoi !!!, je fais ce que je veux d’abord !!!) Laisser les choses êtres librement sans contraintes. La bienveillance c’est avant tout l’acceptation de notre statut humain et imparfait, surtout imparfait !!! et de ce qui s’élève dans l’instant sans contrôle…..se libérer des envies de sainteté!!!qui sans aucun doute doivent être fortes sur un chemin comme celui que vous avez choisi…
Voilà du grain à moudre, Maurice, car tu m’as l’air d’un meunier qui cherche à faire du bon pain…..
Biz à vous deux sur ce chemin qui va apporter d’autres surprises, je n’en doute pas.
Merci pour ses précisions. L’égo est souvent notre pire ennemi. Il nous fait perdre de vue la réalité. L’esprit est pure réalité et ne peut comprendre l’égo qui lui est imaginaire et réfractaire aux changements. Outrepasser mom égo est mon but et la façon de faire mais inconnue.
maurice
Eh bien, bravo ! Je ne sais pas comment tu fais pour pouvoir penser ainsi . C’est de la chance . Moi, j’ai la tête vide, lorsque je marche, pour penser ainsi .
Continue, c’est très intéressant .
Une amie de Mahdi .
Salut Brigitte.
Je ne crois pas à la chance. Cette réflexion avait commencé avant de débuter le chemin. Je me permais d’écrire mes états d’âmes. Ce blog me permet d’exprimer ce que je pensais en silence auparavant. Le chemin me permet aussi d’approfondir ma réflexion. Je me pose une question et je laisse les choses arrivées. Maurice
Salut Brigitte,
Crois-moi sur parole, beaucoup de gens t’envierait de pouvoir marcher l’esprit tranquille. Certaines personnes mettent des années avant de pouvoir faire le vide. D’autyres n’y parviennent jamais, malgré leurs efforts.
C’est plus qu’une chance! Sans exagérer, j’estime que, surtout de nos jours, c’est presqu’un privilège…
Bisous et à plus!
Je n’ai pas la tête vide tout le temps, car, hélas, je porte, en marchant, beaucoup de soucis et d’angoisses que l’on me confie lorsque je pars . Mais, en effet, j’ai cette capacité de pouvoir juste regarder et m’éblouir, en vidant mon esprit et c’est très reposant . La longueur du chemin me permet cet avantage .
Et je ne suis pas une adepte du yoga !!
Et cette amitié, qui ne disparaît jamais, lorsqu’on a pérégriné côte à côte avec un inconnu, qui devient vite un ami? C’est la merveille du chemin .Alleluia et encore et toujours : ultreïa à vous deux .
Comme j aime ce chemin. Refexion a la hateur de tes nombreuses recherches.
Commencer mes journees
comme une une premiere page de mon livre de vie voila mon defi de tous les jours. Merci de cette belle plume du coeur.
Merci Sophie
Juste un petit coucou pour vous dire que j’aime beaucoup lire vos réflections, qui m’apportent à réfléchir moi même en étant ici dans mon coin de pays.
Je suis contente pour vous que le chemin vous aide à faire le vide et qu’il vous apporte tant de bien.
au plaisir de vous lire à nouveau
bonne route!!
Nath….
Ha oui! un beau bonjour à Mahdi
Merci nathalie pour le commentaire. Je pense à vous autres au bureau quelque fois.
Maurice