Un air de Compostelle…

Salut !
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Au sanctuaire de La verna, on se serait cru à une étape du Chemin de Compostelle. Plusieurs pèlerins dans un dortoir. Un menu du pèlerin servi à une table réservée aux pèlerins. Et avant le petit déjeuner précédent notre départ, une partie de la messe est consacrée à la bénédiction du pèlerin. De plus, concernant l’accueil, on a droit à un lit, le repas du soir et le petit déjeuner, en échange d’un don financier à notre discrétion. Ça me fait plaisir de retrouver cette ambiance.

Dans le groupe, il y a un peu de tout. Des Italiens, évidemment, mais aussi deux jeunes Allemandes de 19 et 21 ans. Ainsi que deux Slovaques arrivés tardivement. Nous avons tous un point commun : nous allons à Assise. Mais je suis le seul à prendre une voie différente. Ce qui ne me dérange absolument pas. Au contraire, je frime… 😉
Nous faisons un peu connaissance à table. L’un des Italiens ayant un problème au genou, ils sont un petit groupe de six à se retrouver en fin d’étape.

Au petit matin, alors que La verna nous offre une vue imprenable sur la vallée, nous prenons la route tous ensemble.
 
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Pas facile de s’y retrouver avec tous ces chemins de randonnée convergeant vers le fameux sanctuaire. Chacun y va de sa proposition quant à la direction à prendre. Un groupe de six touristes se joignent à nous. Ils font une promenade locale. Nous sommes un petit troupeau. J’en plaisante avec un des Italiens en lui disant que c’est comme si nous partions de Sarrià, sur le Camino. Sauf que nous sommes une vingtaine, au lieu d’être une centaine. Heureusement !

Il n’empêche, c’est déjà trop pour moi. J’ai pris des habitudes à voyager seul. Toutes ces conversations, aussi intéressantes qu’elles puissent être, ne me conviennent pas. J’ai hâte d’être seul. Heureusement, les touristes nous quittent rapidement. Nous faisons plus ample connaissance avec mes nouveaux compagnons. Nous ne sommes plus que quatre. Il y a Marcello, Neven (prononcez Névène), en photos ci-dessous. Et Donatella. Ils ont tous trois fait au moins une fois le Camino. Ça nous rapproche.
Marcello :
 
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Pour descendre à notre étape, Caprese Michelangelo, nous nous séparerons progressivement. Je pars le premier en leur montrant une balise de « La via Ghibellina » dont je leur ai parlé la veille. Avant de les quitter, je leur lance (en italien) : « Je suis un Gibelin. L’histoire m’appelle ! » Tous les trois éclatent de rire. Plus tard, alors que je fais une pause photo, Donatella passe seule, Elle a l’habitude de voyager en autonomie complète. Marcello et Neven restent ensemble, On s’est donné rendez-vous au camping de Caprese Michelangelo, la ville où est né le célèbre peintre Michel-Ange.

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L’étape est courte. 16 kms seulement. Vite parcourus, à travers de beaux paysages. En suivant mes balises, j’arrive bien avant mes compagnons. J’ai le temps de m’installer dans ma… caravane, de me doucher et laver mon linge, avant l’arrivée de Donatella. Elle dort sous tente. Laissant la dernière caravane de libre aux derniers arrivants. En particulier pour Orlando, le jeune avec un problème au genou. Mais personne ne viendra après elle. Quand nous les retrouvons en soirée, ils sont installés chez un monsieur possédant plusieurs commerces et des chambres à louer.
 
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Nous mangeons de nouveau tous ensemble. Nous nous racontons notre journée et discutons de l’étape du lendemain. Tout le monde en parle… sauf mou. Mon parcours diffère complètement. Nos routes se quittent ici. Mais je sais qu’on se reverra. Au plus tard, à Assise. Excepté Neven qui n’avait que trois jours pour se dégourdir les pattes.

Quand nous remontons au camping, c’est la fête au bar non loun d’où on dort. Il y a un bal avec orchestre. On l’entend très bien de ma caravane. Mais il ne m’empêchera pas de dormir.

C’est la fin de cette journée au petit air de Compostelle…

Prenez soin de vous, et à bientôt !

Mahdi du Camino

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2 réponses à Un air de Compostelle…

  1. Jacqueline brard dit :

    Je me régale en te lisant au petit déj.
    Bonne route Mad et bizzzz

  2. Merci, mum ! Je crois que si je me levais aussi tôt que toi tous les jours, je serais arrivé il y a bien longtemps… 😉

    Bisous, et belle journée !

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