A l’approche du Pô

Salut !

 

Encore une journée bien surprenante. La matinée n’annonçait rien de bien réjouissant. Et pourtant ! Dès le départ de Chignolo Po, les choses ont changé. J’ai quitté la route et son abominable circulation pour m’enfoncer dans la campagne. Sous un soleil de plomb qui avait tendance à me galvaniser, telle une batterie solaire.

Le château de Chignolo Po :

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J’ai traversé plusieurs petits villages. Sans charme particulier. Mais le fait d’avoir l’impression d’être le seul debout à l’heure de la sieste me remplissait d’une espèce de joie. J’ignore pourquoi.

Ainsi, les douze derniers kilomètres n’ont été qu’une formalité. A ma grande surprise. Les paysages semblent avoir quelque chose de différent, sans que j’arrive à savoir quoi. Est-ce la présence du Pô, maintenant très proche ? C’est demain que je franchis le fameux fleuve. Toujours est-il que j’aime ce qui se présente sous mes yeux, à quelques kilomètres de ma destination : Orio Litta.
 
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Comble de bonheur, la première personne à qui je m’adresse sur place ne me laisse même pas finir ma question. Elle sait ce que je cherche : La grange des Bénédictines. Un bâtiment historique restauré, et dédié aux pèlerins. Comme me l’expliquera le maire, en soirée.

On m’installe très vite dans ma demeure d’un soir. Les lieux me plaisent énormément. De plus, il y a une cuisine et je suis encore seul. Tout est quasiment neuf.

Le seul hic edt que la superette est loin. Je ne le savais pas en y allant. Je suis donc sorti en tongs. Il fait 33°. Quand on m’explique oú se trouve exactement le magasin, je n’ai plus envie d’y aller. Mais l’idée de boire de l’eau gazeuse à la bouteille est bien plus forte ! 😉
Ça me coûte un aller-retour de plus de deux kilomètres en tongs. Mes pieds font la gueule. Pour leur faire plaisir, je dépose mes courses et fonce (façon de parler, il y a longtemps que je ne fonce nulle part) dans un bar climatisé. Là, je m’offre un bon petit choix de glaces italiennes. Praliné,stracciatella et pistache. Tandis que je me régale à ma table, mes pieds sont gelés sous l’action de la climatisation. Ils sourient à nouveau !

Je regagne mon hébergement et cuisine des gnocchi de pommes de terre. Tout en réfléchissant à la façon de traverser le Pô, demain. Je peux faire toute l’étape à pied, et arriver par un pont. Ou traverser par bateau. Un type propose de le faire pour 10 euros. Mais il faut le prévenir ce soir. N’arrivant pas à le joindre, et suite à des indications du maire, je choisis de faire toute l’étape en marchant.

J’ai bien mangé. Surtout bien bu… de l’eau gazeuse ! Mon lit m’attend. Il fait très chaud et le ciel s’est bien couvert. Le tonnerre a beaucoup grondé. On verra demain matin ce qui m’est réservé. A chaque jour suffit sa peine…

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A bientôt !

Mahdi du Camino

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3 réponses à A l’approche du Pô

  1. Geneviève dit :

    quelle chance vous avez d’avoir un si beau temps. Sur le GR7- ligne de partage des eaux- où se trouve mon gendre, pluies torrentielles, orages, l’obligent à stopper sa marche. De plus, parcours très accidenté qui ne lui convient pas>….

    • Ah, zut ! Ce n’est pas de chance pour votre gendre. Et pour moi… je comptais l’interroger, car l’idée me paraissait intéressante.
      J’imagine qu’il va changer de destination ?
      Bonne journée, Mme Chaigneau !

  2. Françoise dit :

    J’adore marcher avec toi, je mets en grand écran et je savoure tes paysages, ton humour,
    je passe un bon moment.
    Reposes-toi bien demain pour repartir de plus belle et le petit village genre Lolita il me plaît à moi aussi 😉

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