Aoste – Chatillon en images

Salut !

Très peu de photos pour certaines étapes. J’ai beaucoup de vidéos, mais je ne peux les mettre en ligne pour le moment.

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A bientôt !

Mahdi du Camino

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Echevennoz – Aoste en photos

Salut !

La suite des étapes en photos. Il m’est impossible de mettre les photos en même temps que les articles. Toujours par manque de temps. Je continue à faire au mieux. Bon voyage !
 
 
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A bientôt !

Mahdi du Camino

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Les deux premiers jours de marche en images

Salut !  

Quelques photos illustrant ma montée depuis Bourg St Pierre (Suisse) au Col du Grand St Bernard. Et de la descente vers Echevennoz (Italie). Etant donné le temps que ça me prend, je fais au mieux pour la mIse en page. Je n’ai qu’une petite tablette, donc je suis assez limité dans ce que j’aimerais faire. Merci de votre compréhension.

 

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A bientôt !

Mahdi du Camino

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La mousson

Salut !

Vercelli-Robbio

 

Mon intuition était bonne ! J’ai passé une excellente nuit. Elle a été longue et reposante. Définitivement oublié le coup de blues. Je me suis réveillé reposé, en forme et de bonne humeur. Heureusement car il pleut…

Pour une fois, je déjeune avec d’autres pèlerins. Deux Italiens. Guy est arrivé hier soir. Il va marcher vers le Col du Grand St Bernard et ensuite rejoindre la voie d’Arles pour se rendre à Santiago. A pied. Mauro est cycliste, et va faire à peu près le même parcours que Guy, mais en ajoutant Lourdes.

Le petit déjeuner est agréable. On discute, on échange. Et ça m’oblige à retrouver le peu d’italien que je connais. Je m’en sors beaucoup mieux qu’avec les moustiques. 😉

Angéla nous fait subtilement comprendre qu’on doit partir. Il pleut fort, tous les trois ne sommes pas pressés d’être trempés. Encore une fois, avoir à affronter la pluie ne me gêne pas. Par contre, j’ignore comment j’aurais réagi la veille, quand j’avais le moral à zéro..

Tout le monde se salue. Me voilà en bas, il pleut moins fort. Je crois voir venir quelques éclaircies quand je me mets en route. Je me trompe. Je suis en short, mais j’ai gardé ma veste, évidemment. Je traverse la ville sous une légère pluie. Une fois en campagne, le ciel qui semblait marmonner dans sa barbe se lâche. Et pas qu’à moitié ! Je suis trempé en cinq minutes. Curieusement, des images de l’Asie me viennent rapidement à l’esprit. Arrivé dans les rizières, il tombe des cordes. J’ai l’impression d’être en Thaïlande pendant la mousson. Régulièrement je m’arrête. Je regarde autour de moi. Pour la première fois, j’apprécie vraiment de voir ces rizières. Elles sont magnifiques sous ce temps-là. Je suis tellement mouillé, Il pleut tellement fort et tellement longtemps, que parfois j’éclate de rire. Je trouve ça formidable ! Je décide de ne pas faire de pause tant que je ne serai pas dans un village. Cela m’amènera à Palestro, situé à 11 kms. J’ai envie d’un café chaud.

Deux bars sont ouverts et bondés. J’entre dans le premier et là, surprise ! Les propriétaires sont… Asiatiques. Ça me fait sourire. Après une bonne pause, je décide de continuer par la route. Le patron du bar m’annonce 4 kms. Effectivement, une heure plus tard j’y suis.

Une autre chose qui me plaît moyennement depuis quelques jours, c’est qu’on doive trop souvent appeler pour réserver. Bien sûr, je ne le fais jamais. Mais c’est pénible de devoir courir après les gens car les infos données et la réalité ne correspondent pas toujours. Cet après-midi, la Providence a les traits d’une dame promenant son chien. Elle m’accompagne sur place, appelle un numéro qu’elle a, puis téléphone au numéro de ma fiche. Enfin un monsieur très serviable arrive et m’explique qu’il va s’occuper de moi, même si il ne gère plus le gîte depuis un certain temps. Il me propose de monter dans sa voiture (une BMW 😉 ), mais je suis tellement mouillé que je préfère y aller à pied. Il insiste. Moi aussi. J’obtiens gain de cause.

J’ai l’hébergement de la mairie pour moi tout seul. Un couple rencontré au Col du Grand St Bernard préfère chercher un hôtel. C’est un peu rustique, mais propre. Original, et gratuit ! Le monsieur n’a rien voulu prendre.

Demain, une courte étape m’attend. Avec quelle météo, je ne veux pas le savoir maintenant…

A bientôt !

Mahdi du Camino

 

 

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Un ange passe…

Salut !

Santhia-Vercelli

 

Diificile de faire 27 kms quand on a le moral dans les chaussettes. Il m’a fallu très peu de temps pour comprendre mon moral en berne. Plusieurs raisons ont fait que j’en sois arrivé là. Mes douleurs aux pieds en sont une. Avoir si mal du matin au soir devient très pénible. Mais au-delà de la douleur, c’est l’incompréhension et le doute qui me minent. Je ne comprends pas d’où viennent ces douleurs. Des ampoules ? J’en doute. Elles, m’envoient des signaux douloureux très spécifiques. Mes pieds ont-ils encore besoin de temps pour « se faire » ? Et mes chaussures, sont-elles vraiment adaptées à mes larges pieds ? A cela s’ajoute la monotonie des paysages. La montagne et son ambiance renouvellée chaque jour me manque cruellement.

J’en suis à ces réflexions quand j’entame l’étape vers Vercelli. Une « grande » ville par rapport à celles qu’on traverse habituellement. J’ai de moins en moins envie de grandes villes. J’ai pris goût à la Nature, aux grands espaces, à la beauté simple et gratuite. Comme annoncé dans le topo-guide, je traverse des rizières. Je trouve ça beau, puis très vite monotone. Tout est plat. Les terres regorgent d’eau. Le sentier est trop souvent calliouteux, ce que mes pieds n’apprécient guère. Mais puisque je dois avancer, j’avance. Très rapidement je vois que le sentier me fait faire des boucles assez longues. Je m’éloigne beaucoup de la route, pour la retrouver plus tard… en ayant parcouru très peu de distance. J’ai tou,ours mal aux pieds. Ces boucles commencent à me taper sur le système. Je me dis que je perds beaucoup de temps sur le sentier, et arrivé tard aux étapes, je n’en ai pas assez pour visiter la ville. Du coup, je marche, je dors. Je remarche, je redors. Le mot « routine » me vient même à l’esprit ! Excédé, je prends la route. Elle est moche. Longue : une ligne droite de 15 kms, avec seulemeng une petite courbe. Je m’en fous, j’ai trop mal aux pieds. Ça me soulagera de 4 ou 5 kms de « vagabondage » à travers les rizières.

Au début, j’ai l’équivalent d’une demie bande d’arrêt d’urgence. Qui va rétrécir comme peau de chagrin. Au bout de 4 kms, ça ressemble plus à une piste cyclable. Ça va, il n’y pas trop de circulation. Mais toujours trop de chauffards. La piste cyclable se voit diviser par deux. Sur le dernier kilomètre, je me dois d’être plus prudent. Je m’en sors bien.

A peine franchi le panneau d’agglomération, je tombe sur un énorme magasin… Décathlon ! Bien sûr, j’ai envie d’y foncer m’acheter une paire de chauwsures de la marque « Columbia ». Je ne porte que ça depuis huit ans. Je peux les acheter le jour de mon départ sans m »inquiéter. Ce sont LES chaussures pour pieds larges !;) Mais rien ne me dit de façon sûre que mes douleurs viennent de mes nouvelles chaussures. Je dois encore prendre mon mal en patience quelques jours.

En attendnat, il me faut trouver le couvent où j’ai prévu de loger. Évidemment, il est à une des sorties de la ville… opposée à ma position actuelle. Je fais encore 3 kms pour y arriver. Je suis bien énervé car cela veut dire que si je veux aller en ville, je devrais refaire tout ce chemin aller-retour. Et le refaire encore lors de mon départ. Je fais une croix sur la sortie en ville et le cyber café que j’ai vu et où je comptais me rendre.

Le couvent est une grande et vieille bâtisse devant laquelle trône une jolie statut de St François d’Assise en compagnie de ce qui semble être un loup. J’ignore pourquoi mais la statut me semble de bon augure. Je suis reçu par un monsieur sympathique qui appelle la dame s’occupant de l’hébergement. Elle s’appelle Angéla. En m’inscrivant, elle me fait remarquer qu’elle aussi est né un 23 septembre, mais qu’elle est plus âgée. On rit. Très vite elle me met à l’aise dans cette immense structure. Je ne l’aurais pas cru si grande de l’extérieure. Pardonnez-moi le terme, mais il y règne un bordel sans nom. J’ai l’impression de débarquer en plein emménagement. La maison semble très vieille. Des travaux sont en cours dans le cloître. J’aime de suite cette ambiance !

Une fois inscrit, Angéla me mène à ma chambre individuelle. Une sorte de cellule religieuse : deux lits, un lavabo. Là encore, je m’y sens tout de suite bien. Je déballe mes affaires, vais me laver et rejoins Angéla à qui j’ai demandé d’utiliser son ordinateur pour alléger le poids de mes photos. J’en profite pour lui poser quelques questions. Sur les lieux et sur certaines phrases utiles en italien. J’apprends que les Franciscains avaient vécu ici à une époque. Maintenant c’est une maison d’accueil pour personne en difficulté. Je tombe bien, alors ! 😉

Fini le coup de blues ! Depuis que je suis arrivé là, tout va très bien. Sans le savoir, Angéla m’a bien remonté le moral. Si bien que quand je regagne ma chambre, je m’allonge… et m’endors une petite heure. C’est ma première sieste depuis le début de mon périple.

Je vais en ville pour la forme, et pour manger. Je me sens à nouveau très bien. La sieste m’a fait un bien fou. Je sens que je n’aurais pas de souci pour m’endormir ce soir. De fait, j’en profite pour répondre à vos messages, qui ce soir-là sont de nouveau appréciés à leur juste valeur. Merci.

A bientôt !

Mahdi du Camino

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