Parme en photos

Salut !

Quelques photos de Parme, jolie ville qui vaut le détour.
 
 
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Prenez soin de vous, et à bientôt !

Mahdi du Camino

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Duccio

Salut !
 
Avec Duccio, mon ange gardien de ce soir :
 
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J’aurais finalement fait 40 kms sur la route avant d’être hébergé. Bien sûr, j’ai très mal aux pieds. Mais rien de comparable avec mon arrivée à Piacenza. Néanmoins, je n’aspire qu’à une chose : me reposer. 😉

Alors pour ce soir, sachez qu’après avoir posté mon article précédent j’ai accosté LA bonne personne : Duccio (prononcez Doutchio). Grâce à lui, je vous écris d’une belle petite chambre de la paroisse gérée par Don Giuseppe et sa soeur Maria Grazia qui est religieuse. En plus de la paroisse, ils accueillent des personnes en difficulté dans un centre d’accueil. Deux belles personnes ! Pas étonnant qu’ils m’aient de suite accueilli comme un pèlerin. La première question a été « Voulez-vous manger quelque chose ? » Au moment où j’écris cet article, on ne m’a demandé ni ma crédencial, ni ma carte d’identité. Aucune question. Ah si, on m’a demandé… ce que je prenais au petit déjeuner. 😉

Prenez soin de vous, et à bientôt !

Mahdi du Camino

PS : vous souvenez-vous où je vais demain ?… 😉

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Encore en marche…

Salut !
 
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Désolé, ce soir non plus je ne peux publier un article complet. Il est 20h30, je suis encore sur la route… et je n’ai toujours pas d’endroit où dormir. Aucun hôtel dans tous les petits villages que je traverse. Ça fait déjà un moment que je me suis fait à l’idée de dormir dehors, mais encore faut-il trouver le bon endroit. Et abrité, car je me suis pris une bonne averse cet après-midi. Quelques nuages subsistent.

« L’idéal » serait un cimetière. Comme par hasard, aujourd’hui je n’en vois aucun… Ironie du sort, je ne suis jamais passé devant autant de belles demeures… 😉

Il faut voir le bon côté des choses : il y avait 64 kms entre Parme et Maranello. Je voulais en parcourir au moins la moitié. C’est fait puisque j’en suis à 38 kms.

Prenez soin de vous, et à bientôt !

Mahdi du Camino

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Mon auberge de jeunesse, à Parme

Salut !

Ce soir, je vais assurer un service minimum. Pour vous donner des nouvelles très brèves. Et vous montrer où je dors.

Sachez que je suis bien arrivé à Parme. J’ai trouvé où loger. Les Franciscains avaient une chambre de libre. Manque de bol, la lumière ne fonctionne pas. Comme je n’ai pas de salle où me rabattre, je vais devoir faire court. Travailler sur la tablette dans le noir total est très désagréable pour les yeux. Je vous donnerai des détails plus tard.
 
Mon hébergement vu de côté :
 
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Vu depuis la rue principale :
 
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Et la vue depuis ma chambre :
 
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N’étant pas nyctalope, je ne peux étudier mes cartes ce soir. Je ne sais donc pas de quoi sera faite ma journée de demain. Mais comme disait quelqu’un que j’aime beaucoup, et qui a, hélas, mal fini :  » A chaque jour suffit sa peine. »

A bientôt !

Mahdi du Camino

PS : nyctalope n’est pas un mot vulgaire. Vous pouvez vérifier… 😉
 

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Le plaisir des bulles…

Salut !

Je suis à Parme. Pour être précis, je suis dans une galerie marchande d’un supermarché de la périphérie. Il pleut très fort. Ça fait une demie-heure que je suis arrivé.

Je suis parti tôt ce matin. Levé à 6h30, à 7h je marchais déjà. Hier soir, concernant Parme, trois options s’offraient à moi :
1. M’arrêter et dormir avant.
2. Dormir à Parme. Cette idée ne m’enchantant guère.
3. Faire étape après Parme. Avec déjà au moins 25 kms pour y arriver, je me dis que ça risque d’être difficile de sortir de la ville en fin de parcours. Psychologiquement et physiquement.

Une fois de plus, je n’ai fait que de la route. Avec plus ou moins de circuLation suivant l’heure. Et plus ou moins de place pour marcher. Certains échangeurs ont été difficiles à passer. Je vois bien que des conducteurs ne me voient qu’au dernier moment. Surtout dans les virages. Quant aux camions, je leur complique la tâche quand en face d’eux arrive le même gabarit. Mais dans l’ensemble, ça va. Tout le monde joue le jeu. Je ne manque pas de saluer les routiers qui se déportent en arrivant à ma hauteur.

Après deux heures de marche, je m’arrête prendre un café. Pour la première fois, le patron ne comprend pas ce qu’est un « café américano ». On en rit. Je me dis que je devrais m’en souvenir pour la suite. Certaines expressions sont valables dans des régions, mais inconnues d’autres. Je vérifierai dans les jours qui viennent.

Je me remets en route. Pas de village. De la route, que de la route. De longs tronçons, et beaucoup de camions. Le ciel est plutôt couvert ce matin. Il se dégage un peu au moment ou je choisis de faire une pause sur une « aire de repos » de la voie rapide où je me trouve. Je remarque que les barrières de sécurité sont très hautes. Elles m’arrivent à la poitrine ! Et très large, donc difficile à enjamber. De fait, je renonce à m’asseoir et fais ma pause debout.

J’ai repris la route depuis une deme-heure quand je vois à 50 m un camion de 38 tonnes s’approcher dangereusement de la barrière. Je comprends de suite que si il passe comme ça à ma hauteur, il m’emporte avec lui. Instinctivement je mets ma main gauche sur la barrière. Mais je sais que je n’ai ni le temps de l’enjamber, ni le temps d’enlever mon sac pour grimper rapidement. Je fais de grands signes au chauffeur ! Il ne s’écarte pas. Je continue en pestant. A 10 mètres de moi il se pousse enfin. Ça m’a mis un gros coup de pression. Est-ce la loi des séries ?! Un autre camion me refait le même scenario quelques minutes plus tard. Je fais de grands signes. Le camion se rapproche. Je me vois pris entre le 38 tonnes et la barrière… il finit par réagir à une dizaine de mètres de moi. Les deux chauffeurs étaient au téléphone…

C’est en souriant que j’arrive enfin à la sortie de la zone commerciale
de Parme. Et pour cause ! Le premier magasin que je vois est un… Décathlon. Sans hésitation, je le prends en photo et m’installe pour faire une pause-déjeuner sur le parking que je trouve luxueux, puisqu’équipé de bancs. Il me reste environ 6 kms jusqu’au centre. Le ciel est un peu gris. Il fait très bon.
 
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En y réfléchissant, il m’aurait été impossible de dormir avant Parme. Je n’ai traversé aucun village digne de ce nom. Il me reste donc deux options. Je suis plutôt partant pour la 3. Passer la ville aujourd’hui.

J’ai soif. Une grosse soif d’eau gazeuse. Comme tous les jours. Je sais que je vais forcément passer devant un supermarché. C’est chose faite 2 kms plus tard. Il tombe quelques gouttes. L’air est devenu subitement très humide. J’entre dans le supermarché. On m’autorise à garder mon sac et mon bâton. Je trouve vite mon bonheur : une marque d’eau gazeuse dont les bouteilles sont rouges. Elles sont plus gazeuses que les autres. J’adore ! Quand je ressors, il pleut très fort. Je m’installe sur un banc, dans la galerie marchande. J’ai 1,5 litre de mon précieux liquide. Tout va bien. C’est le moment de donner des nouvelles sur le Blog, me dis-je.

L’article est écrit. La moitié de ma bouteille a été appréciée à sa juste valeur. Il pleut encore… 😉

A bientôt !

Mahdi du Camino

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