Encore en lice !

Salut !

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Comment allez-vous ? J’espère que tout va comme vous le souhaitez. De mon côé, excepté mes problèmes de sciatique, mes ampoules, mes douleurs aux tendons, mon omoplate droit qui me fait mal, et des courbatures tardives… tout va pour le mieux !!! 😉

J’exagère. mon dos a l’air d’apprécier les efforts que je fais et j’ai beaucoup moins mal au sciatique. La nuit sur le carrelage chaud du cimetière m’a fait beaucoup de bien. Et je ne plaisante pas, là. dea ampoules, oui, j’en ai. Mais elles ont un mal fou à transpercer l’espèce de cuir qu’est devenu ma voûte plantaire ! L’omoplate finira bien par se faire oublier, et mes courbatures feront de même. Vous voyez, tout baigne !

C’ètait pourtant mal engagé quand j’ai quittè « La Via Francigena », juste avant d’arriver à Parme. Je me doutais que ça n’allait pas être facile. Mais pas à ce point. Si j’ai bien ètè hèbergé à Parme, on ne peut pas dire que l’accueil fut chaleureux. J’ai apprécié que le prêtre n’hésite pas une seconde pour me dire qu’il avait une chambre. Il m’y a emmené, a constaté qu’il n’y avait pas de courant, et a disparu. Le lendemain, c’est au bar en face que je demanderai le tampon pour ma crédential. La serveuse était surprise et contente que je lui demande un autographe. 😉

Là, une longue journée a commencé. Il m’a fallu deux heures pour sortir complètement de Parme. Deux heures ! A la sortie de la ville, un vendeur de fruits a du mal à croire que je vais à assise. Et encore moins que j’arrive de Suisse. J’ai bien aimé car, très perplexe, il a commencé à me poser des questions. Il arrête de travailler et s’appuie contre son étal. Son jeune apprenti, lui aussi très curieux de ma démarche fait de même… avant de se faire « engueuler » par son patron qui le somme de retourner travailler.

Je marche encore le lomg de la route. La veille, c’était une ligne presque droite de Fidenza à Parme. Aujourd’hui, c’est quasiment pareil. De l’asphalte, des lignes droites, et beaucoup de vèhicules. Et toujours pas de paysages intéressants pour pallier à l’ennui. Mais je sens un lèger changement de relief. Dans le même temps, je change de région en passant de Parma à Reggio Emilia.. A ce moment-là, j’ignore que je ne suis pas près de me coucher.

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En effet, il n’y a pas de villes à proprement parler. Je traverse des villages ou des bourgs. Les hébergements sont très très rares et très chers. J’opte donc pour continuer. J’ai bien repéré quelques champs, mais ils sont trop à découvert.

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Tant et si bien qu’à 20h30 je ne sais toujours pas où dormir. Avant d’adresser la parole à Duccio, dont je vous ai fait la description dans un article précédent. Une vrqie belle rencontre, qui me mènera jusqu’à Don Giuseppe et Soeur maria Grazia, dont je vous ai également dressé un beau portrait. je leur dois une fière chandelle à ces trois-là !

Ce soir-là, la nuit a pu tomber tranquillement, j’avais un toit au-dessus de moi…

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Prenez soin de vous, et à bientôt !

Mahdi du Camino

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2 réponses à Encore en lice !

  1. Yann dit :

    J’ai la rate Qui se dilate,
    J’ai le foie Qu’est pas droit,
    J’ai le ventre Qui se rentre
    J’ai le pylore Qui se colore
    J’ai le gésier Anémié,
    ….
    Ah! Bon Dieu! que c’est embêtant
    D’être toujours patraque,
    Ah Bon Dieu! que c’est embêtant
    Je ne suis pas bien portant.

    Et pourtant tu continues ton chemin.

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