Seulement en plaisance de mon avocat…

Salut !

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J’ai dormi dans un four, cette nuit ! Je ne me souviens pas avoir eu aussi chaud depuis le début. J’avais la climatisation à disposition. Le système à moins d’un mètre de mon lit. Mais comme je ne suis pas très friand de ce que je ne trouve pas naturel, et que de surcroît je tombe facilement malade avec ça, j’ai opté pour l’étuve. 😉

Habituellement, je ne prends pas de douche avant de partir. Mais là, il était impératif que je me « démoite ». Cela m’a permis de découvrir les installations sanitaires dont me parlait le maire. Tout l’étage inférieur a été aménagé. C’est impressionnant. On a l’impression de descendre dans un bunker… en ascenseur, s’il vous plaît ! C’est tout neuf, tout propre, et hyper fonctionnel. De fait, une bonne douche froide finit de me réveiller.

Après avoir mangé des fruits et bu deux cafés au bar de la veille, me voilà sur la digue longeant le fleuve Pô.
 
Pour une raison indépendante de ma volonté, il n’y a pas d’aperçu de la vidéo ci-dessous. Mais si vous cliquez dessus, vous pourrez la visionner normalement.
 
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Le maire avait raison. C’est très agréable. La digue est aménagée pour être empruntée en tracteur, en voiture, à vélo, et à pied, bien sûr. La route étant loin, j’avance dans le plus grand calme. Etant en hauteur par rapport aux champs, je peux apprécier le paysage. Ici, du maïs. Là, du soja. Là-bas… euh… je ne sais toujours pas. 😉

Les hérons et les corbeaux sont aussi de la partie. Quelques rapaces sont perchés sur certains pylõnes. Malgré les aménagements il y a tout de même un cõté sauvage. Les choses ont été bien faites. Je me retourne plusieurs fois pour regarder la petite ville d’Orio Litta s’éloigner. Curieusement, cela me rappelle Sahagún. Est-ce la couleur de la pierre ? Ou la grange des Bénédictines ? Je ne sais. J’aime cette petite bourgade.

Après trois heures de marche, je commence à avoir très mal aux pieds. San Rocco est encore loin. Je suis environ à la moitié de l’étape. Par chance, un bar est posé là, au bord du fleuve. Non signalé par mon guide, il tombe à point nommé. Je suis en manque d’eau gazeuse…

Je rédige donc cet article avec vue sur le Pô qui s’écoule à une dizaine de mètres. Le ciel est toujours couvert. Il fait juste bon.
 
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D’après le topo-guide, ma route ne devrait pas varier aujourd’hui. Je resterai sur la digue jusqu’à l’arrivée. Ça me convient. Même si les passages caillouteux sont assez pénibles pour mes pieds. Quand ceux-ci sont en feu, chaque pas me coûte. Cela dit, même si je sens toujours la douleur, je la gère beaucoup mieux. Je marche bien plus longtemps, et un peu plus vite, avant d’avoir très mal. Il y a une nette amélioration.
 
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Hier, vers minuit, je suis monté au second étage de la grange. Dans la nuit j’ai pu voir Piacenza au loin. Il me tarde d’y arriver. Le nom français de Piacenza est Plaisance. C’est là-bas que je vais devoir faire des choix très importants pour la suite de mon périple. Sans tenir compte de l’avocat du diable. 😉

A bientôt !

Mahdi du Camino

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4 réponses à Seulement en plaisance de mon avocat…

  1. Brigitte Latour dit :

    À bientôt pour des news , bonne marche cet aprèm

  2. Christian dit :

    Petit coucou via le Blog,

    J’apprécie beaucoup ta sincérité dans le blog. Dire je m’ennuie permet de voir qu’un voyage n’est pas que du bonheur à chaque instant 🙂

    Et puis c’est vrai que les galères font les souvenirs les plus marrants.

    Buon camino

    Christian

  3. Salut Christian,
    Je m’en souviendrai des navets que j’ai regardés à la télé. Finalement, c’était bien qu’ils soient en italien. 😉

    Allez, il est grand temps que je quitte Plaisance. Un dernier au revoir à Mauro, et c’est reparti.

    Ci vediamo !

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