Après sept jours de marche un phénomène nouveau apparaît sur le chemin. Des moments de silence de plus en plus long. De l’envie de parler constamment laisse maintenent la place à un besoin de silence. Non pas que Mahdi soit rendu plate et inintéressant, quoi que! Un besoin de contempler les beautés de la nature à la plus simple expression. Un bruit d’oiseau, le vent dans les arbres, un ruisseau qui coule. Comment se fait-il que je porte attention à ses bruits sur le chemin et non chez moi ? Serait-ce que le chemin m’amène à cela. La vie quotidienne nous somniférise-t-elle ? Nous rendant inapte a percevoir ce qui nous entoure. Réveillez-vous gens qui ne faîtes pas le chemin pendant qu’il est encore temps.
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Méta
Ô Maurice, comme j’aime ta modestie quand tu parles de moi de cette façon, mon cher compagnon de marche.
Non, les ami(e)s, ne vous énervez pas, c’est son premier Camino, je suis dèjà passé par là. Il n’est pas encore sevré… 😉
Le Chemin va lui apprendre à se tenir!